Fraichement mis en application, la nouvelle réglementation drone impose l’obtention du certificat théorique de télé-pilote drone. Cette mesure a eu le mérite de redéfinir le référentiel pédagogique afin de le rendre plus spécifique et en véritable adéquation avec les connaissances liées à la l’exploitation professionnelle des aéronefs télé-pilotés, les drones. Les questions liées aux technologies drone et à l’environnement législatif spécifique font logiquement leur apparition aux sujets d’examens. Cette évolution était attendue car certains chapitres très aéronautiques n’étaient pas forcement du ressort du futur pilote de drone.

Bien que pleinement impliqué dans les activités aériennes grandeurs (hélicoptère), il nous était parfois difficile de justifier de l’utilité de certaines connaissances liées par exemple au calcul d’un plan de vol, navigation aux instruments ou circuit d’aérodrome pour le télé-pilote  évoluant en S1, S2 et S3.

L’enseignement c’est donc axé sur le référentiel édité par la DGAC. Manuel du pilote et site internet dédié ont fait leur apparition sur le commerce sur les bases du référentiel proposé.  L’offre de formation s’est aussi étoffée.

Pourtant le constat des examinateurs est sans appel : le taux d’échec à l’examen théorique drone est de 40% si bien que nombre de candidat repassent à plusieurs reprises les examens. Il devient difficile de s’inscrire dans des délais raisonnables du fait de l’engorgement des centres d’examens. (Pour rappel l’examen de compose d’un QCM de 60 questions pour lequel il faut réaliser 75% de bonne réponse afin d’être reçu). Les questions sont issues d’un tirage aléatoire à partir de la banque de questions hérités. Les organismes de formation ont été sollicité dernièrement afin de réactualiser la base en proposant de nouvelles questions.

Pourquoi un tel taux d’échec? Qu’en est il vraiment de ce nouvel examen? Celui-ci semblait pourtant aller dans bon le sens, puisqu’il propose un référentiel mieux adapté aux spécificités du drone.

Les champs de connaissance liés à l’environnent aéronautique 

L’enseignement du drone est à la croisée d’un ensemble de connaissance extrêmement large allant de la réglementation  à l’aérologie en passant par la mécanique de vol. Hors les formations en présentiel, pour rester accessible restent d’une durée relativement limitée. Les sessions de formation sont donc relativement soutenue imposant à l’apprenant un important travail d’assimilation.

Les limites de l’offre du E-learning

Face à cette difficulté ou faute d’espace adapté, certains centre de formation préfère ne pas effectuer de formation en présentiel et sous-traite totalement cette partie au travers d’une plate-forme de QCM. Très économique, celle-ci propose un abonnement à vie à très faible coût. La plate forme propose un reccueil de QCM ainsi q’une approche des cours se présentant plutôt comme des fiches récapitulatives pour le moins succintes. C’est donc une bonne plate forme de révision mais en aucun cas une formation ! De plus les questions proposés ne se retrouvent qu’a hauteur de 20% lors de l’examen officiel à la DGAC. Ne n’est pas le recueil des questions officielles.

Aussi de nombreux candidat tournant à 90 % de taux de réussite sur cette plate forme se retrouvent conforté à de nombreuses questions inconnues et sont passablement recalé au moment de l’examen réel. Rappelons que le taux de réussite est très faible pour un examen relativement accessible pour une personne préparée.

Force est de reconnaitre que la solution de formation en E-learning est incomplète pour avoir de véritable chance de réussite à l’examen. Les cours proposés ne couvrent pas le référentiel de la DGAC et on ne retourne que peu de questions similaires dans le QCM officiel de la DGAC. Il apparait comme nécessaire de compléter la formation à distance par un véritable suivi et audit personnalisé. 

Les questionnaires hérités

A vrai dire, il semble que si les modalités du nouvel examen sont récentes, la base des QCM restent celle héritée des examens du PPL et de l’ULM. L’examen fautes d’avoir une base réactualisé, n’est pas encore le reflet du nouveau référentiel. Et c’est bien là le problème. Ceci explique  pourquoi de nombreux candidat découvre le jour J, des calculs de finesse ou des notions de tour de piste dont ils ignoraient l’existence.

Alors comment réviser au mieux ?

A ce jour les connaissances aéronautiques du manuel du pilote d’ULM, ou du manuel du pilote d’avion sont donc à connaître et sont toujours au menu des réjouissances. Pour le candidat libre un travail de synthèse sera donc nécessaire afin de compiler l’ensemble des connaissances liées  à l’aéronautique et à celles du drone en particulier. Drone-Exam est un des axes possible, mais selon nous il ne devrait pas être proposé comme seul et unique « moyen de formation ». A noter aussi que son célèbre concurrent, GliGli hérite des cours et des QCM issus de l’aviation. Certes l’abonnement est limité dans le temps mais le champs des connaissances est plus large. L’utilisateur peut basculer des compétences ULM à celui du drone et le référentiel s’avère plus conforme à celui de la DGAC. Selon nous le manuel du pilote d’ULM ou celui du pilote d’avion reste un indispensable pour compléter votre formation. Le manuel du pilote de drone nous a beaucoup déçu. Dessin simpliste, survol des connaissances et renvoi constant aux sources sur internet dès qu’il faut approfondir, trop nombreuses imprécisions. Nous vous proposerons dans un prochain article un choix de ressources pédagogiques. Dans l’attente vous trouverez sous ce lien quelques contenus qui font référence. 

Pour toute formation e-learning, l’acquisition des compétences repose implique aussi la lecture des manuels de références ou de supports  de cours fournis par votre organisme. La plupart des plates-forme ne couvrent que trop partiellement le programme. Nous pesons qu’un suivi personnalisé ou un audit quotidien doit être mis en place sur toute la durée de la formation afin de guider l’apprenant. 

En cumulant de meilleur de chaque solution et au sein de la Halle tropisme, Dronestudio-formation vous propose une préparation intensive à l’examen du brevet théorique de pilote drone sur des sessions de cinq jours ou à distance sur 140 h. Nous avons élaboré une progression pédagogique très performante ainsi que des cours sous formes de présentation slide parfaitement optimisée et ajustée aux connaissances en vigueur. Télé-pilote de la première heure, photographe aérien et pilote hélicoptère, nous aurons à coeur de vous faire partager notre expertise et vous aider dans l’assimilation des connaissances. Le rythme reste soutenu et il n’exclu pas un travail personnel surtout à la veille des examens qui parfois sont relativement lointain. compte tenu de la saturation des centres d’examen.