Catégorie OPEN – Passer l’examen Théorique télépilote A1/A3

La catégorie ouverte regroupe les opérations à risques faibles. Elle concerne aussi bien les usages loisirs que professionnels. Vous trouverez sur cette page les grands principes pour évoluer en catégorie open et passer votre examen A1/A3. Cet examen initial, gratuit, est un préalable au passage éventuel de votre futur CATS. Voici les différentes ressources utilisables :

Les grands principes de la catégorie Open

La réglementation européenne applicable catégorise les opérations en fonction du niveau de risque qu’elles représentent :

  • La catégorie Ouverte pour les opérations à faible risque vol en vue directe dans des zones géographiques qui représentent un faible risque pour la circulation aérienne et pour les personnes, 
  • La catégorie Spécifique pour les opérations à risque modéré 
    • ST01 : VLOS en zone peuplée, un type d’exploitation d’UAS dans lequel le pilote à distance est capable de maintenir un contact visuel continu sans aide avec l’aéronef sans équipage à bord,
    • ST02 : BVLOS, exploitation d’UAS qui ne s’effectue pas en vue directe (jusqu’a 2 km si présence d’un observateur espace aérien)

La catégorie ouverte comporte des sous-catégories A1, A2 et A3 pouvant dans certains cas permettre de survoler des personnes isolées (cas de l’utilisation de drone C0) , mais jamais des rassemblements de personnes. Attention toutefois, par arrêté ministériel (Arrêté Espace 2020) le vol dans l’espace public n’est pas autorisé en France, alors que la réglementation Européenne n’interdit pas le vol dans l’espace public en agglomération (Voir bulletin Alpha tango N°11 – Arrêté espace 2020). 

Passer l’examen Théorique télépilote A1/A3Passer l’examen Théorique télépilote A1/A3Passer l’examen Théorique télépilote A1/A3

Exploitations d’UAS en OPEN : Modalités opérationnelles

  • L’aéronef doit être En VUE  du télépilote, le vol de nuit est interdit en catégorie Open
  • Respecter les hauteurs maximales de vol : Pour éviter les collisions avec les autres aéronefs notamment à proximité des aérodromes (risque en vol).
  • L’exploitation s’effectue à une hauteur max de  120 m (cette hauteur/sol peut être réduite dans les zones de restriction consultables sur Géoportail),
  • Respecter les restrictions : L’utilisation d’un UAS peut être interdite ou restreintes en hauteur dans certaines zones, par exemple, à proximité d’un aérodrome, de site sensibles, Parcs naturels.… 
  • Le site Géo-portail permet de d’identifier les zones où l’utilisation est possible et déterminer les éventuelles limitation de hauteur. Attention, le site Geoportail donne les hauteurs de vol admissibles, PAR RAPPORT À LA HAUTEUR DE L’INFRASTRUCTURE
  • Pas de survol de rassemblement de personnes, mais tolérance pour le survol d’une personne isolée avec un drone de classe C0,
  • Ne pas survoler des personnes : le survol de personne est interdit, a fortiori des rassemblements de personnes. Survoler une personne isolée avec un aéronef de classe C0 ou de masse inférieure à 250g est toléré, mais cela devrait être évité autant que possible.
  • Le largage, l’épandage, le transport de marchandises CLASSÉES dangereuses est interdit (Gaz, Explosif, matière inflammable…),
  • Utiliser un aéronef comportant la mention d’une classe associée à l’usage souhaité  de C0 à C4
  • S’enregistrer en tant qu’exploitant européen d’UAS sur AlphaTango si requis et apposer les mentions sur l’aéronef (N° d’enr UAS et N° Exploitant)
  • Enregistrer l’aéronef si sa masse est supérieure à 800 g et/ou s’il est équipé d’un dispositif de signalement électronique,
  • Donner la priorité à tout aéronef habité : priorité aux aéronefs habités, pour éviter tout risque de collision ! 
  • Respecter la vie privée : Utiliser un aéronef sans équipage à bord doit toujours se faire dans le respect de la vie privée et de la tranquillité des propriétés environnantes. Aussi je ne diffuse pas mes prises de vues sans l’accord des personnes. 
  • Vérifier dans quelles conditions je suis couvert par mon assurance pour la pratique de cette activité
  • L’utilisation d’un drone dans des conditions d’utilisation non conformes est passible d’un an d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende en vertu de l’article L. 6232-4 du code des transports. Faire survoler par un drone une portion du territoire français en violation d’une interdiction de survol est passible de 45 000 euros d’amende, 1 an de prison, et de la confiscation du drone en vertu des articles L. 6232-12 et L 6232-13 du code des transports.
  • La gamme de fréquence utilisée pour la communication avec le drone appartient au WIFI
  • Les axes utilisés lors du pilotage sont le roulis, le lacet et le tangage…
Passer l’examen Théorique télépilote A1/A3
Passer l’examen Théorique télépilote A1/A3

Se former et passer son examen A1/A3

Créer un compte particulier sur le site Alpha Tango. 

Une fois la page d’accueil ouverte, accéder à l’onglet de gauche « Mes titres de télépilote »

Pour accéder à la formation en ligne :

  • Une fois votre compte créé, rendez-vous sur la page d’accueil,
  • Accéder à l’onglet de gauche « Mes titres de télépilote »,
  • Vous y trouverez une section intitulée “Télépilote en catégorie ouverte”,
  • S »inscrire et cliquer sur le bouton “Formation en Catégorie Ouverte”,
  • Suivre les cours si nécessaire,
  • Une fois cette formation terminée, vous pourrez accéder au QCM ligne
  • L’examen réussi pour pourrez télécharger dans Alpha tango votre examen qui se trouve dans l’onglet « Mes titres de télépilote »

Onglet “Mes titres de télépilote“ de la page Alpha Tango

Passer l’examen Théorique télépilote A1/A3

Page “formation“ permettant d’accéder au QCM en ligne

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Sur l’examen A1/A3

Nous déplorons vivement le niveau des questions et le faible intérêt pédagogique de l’examen A1/A3 mis en place par la DGAC. Rappelons, tout de même que la catégorie Open, au sens du texte Européen, autorise le vol dans l’espace public en zone peuplée avec un drone C0 ou C1. Rappelons que la France, seule, interdit cette pratique par Arrêté National, le fameux Arrêté Espace de 2020, qui agite avec raison le milieu des télépilotes.

Cette examen ne reflète pas du tout les véritables attentes de terrains et connaissances exigibles pour la mise en oeuvre d’un aéronef en toute sécurité. Les notions reposant sur le calcul des hauteurs admissibles, la connaissance des espaces aériens ne sont même pas abordés, alors qu’un accent fort devrait être mis sur l’aspect sécurité et les procédures opérationnelles. 

Comment les futurs pilotes pourraient ils prendre en compte la présence de ZRT ou ZIT  alors que le sujet n’est même pas abordé?

Si nous déplorons la qualité et l’intérêt des questions proposés par la DGAC, nous regrettons aussi qu’un corrigé ne soit pas systématiquement envoyé au candidat afin qu’il puisse prendre connaissance de ces erreurs…Oui il est donc possible d’obtenir son examen sans avoir eu le moindre retour pédagogique vous informant que la hauteur de vol est bien limité à 120m max. Un comble !

Prônant avec passion la pratique du vol sous toutes ses formes, « militant » d’une pratique plus libre et responsable de l’ULM,  je suis pleinement favorable à possibilité d’obtenir son attestation  A1/A3, via un formation en ligne gratuite et accessible. Cela va dans le sens de la démocratisation de l’usage du drone, mais encore faut il que la formation proposée par l’Aviation Civile reflète les attentes et l’expertise de terrain nécessaire à une pratique en sécurité. Je pense sincèrement que ce QCM n’est pas à hauteur des enjeux liées à la sécurité en vol et au sol pourtant prônées par ces mêmes organismes. Il en va de la crédibilité du futur télépilote professionnel auprès de ses interlocuteurs et autres usager de l’espace aérien.